La population équine en France atteint 1 000 000 de têtes en 2017. Pour s’occuper d’eux, un vétérinaire et un palefrenier ne sont pas seuls. Éleveur, cavalier professionnel et maréchal-ferrant s’entraident pour s’assurer de la santé et du bien-être des chevaux. Si vous souhaitez œuvrer en tant que maréchal-ferrant, cet article vous fera découvrir ce métier.

Quelles sont les activités d’un maréchal-ferrant ?

L’espérance de vie d’un cheval oscille entre 25 et 30 ans. Il utilise toujours son pied pour la grande majorité des temps. Voilà pourquoi un maréchal-ferrant est nécessaire pour le ferrage des équidés : chevaux, poneys et ânes. Cette première mission consiste à protéger les pieds du cheval contre les risques d’usures ainsi que les vices d’aplomb et de forme.

Travaillant en étroite relation avec le vétérinaire, il fabrique la ferrure et installe ensuite les fers. Les ferrures ont plusieurs utilités : pour la routine, relative à l’orthopédie ou à but thérapeutique. Il s’assure de la santé générale de l’animal. Une fois l’ancien fer enlevé, le maréchal-ferrant ôte l’excédent de corne puis pare le pied du cheval.

Les maréchaux-ferrants actuels ne forgent plus les fers-à-cheval. En fait, seuls les chevaux de Garde républicaine disposent à l’heure présente des fers forgés à la main. En revanche, le maréchal-ferrant doit se déplacer jusqu’aux écuries pour travailler. Il doit disposer de toute une palette de matériel de travail pour ferrer dans sa camionnette : les fers, les pinces à parer, les licols, les tabliers, le four à gaz, etc.

Quelles qualités pour devenir maréchal-ferrant ?

Pour exercer cet ancien métier lié exclusivement au cheval, il faut savoir amadouer l’animal. C’est la seule manière de le calmer puis d’examiner son pied afin de savoir s’il lui faut une ferrure spéciale ou non. Si c’est le cas, le maréchal-ferrant procède à la préparation de sabots, à la pose de fer, au clouage puis à la pose des broches.

Outre la maîtrise de la forge à gaz, ce métier demande une excellente condition physique. Vous travaillerez avec des animaux lourds et difficiles à amadouer. Les gestes sont fatigants et le mal de dos est monnaie courante dans l’exercice de ce métier.

En plus d’avoir la passion du cheval, vous devez vous armer d’une connaissance probante sur l’anatomie des chevaux, notamment sur les défauts d’aplombs, de boiterie et de pieds. Rigueur et méticulosité sont également à la demande, car vous êtes responsable du bien-être général de l’animal. En plus de l’animal, vous devez aussi traiter avec le propriétaire si bien que vous devez faire preuve de patience à chaque minute de la journée.

Comme vous avez besoin de vous déplacer dans des clubs hippiques, dans des centres équestres, dans des cirques ou encore chez des propriétaires privés, vous devez être continuellement disponible.

Comment se faire connaître en tant que maréchal-ferrant ?

Vous avez un BTM en maréchalerie et vous souhaitez travailler en tant qu’artisan indépendant ? Développez votre visibilité grâce à la création de site web. Toutefois, être visible sur Internet demande du temps et de l’investissement. Vous avez besoin d’écrire plusieurs articles, de peaufiner le design, de faire des publicités. Le mieux est de passer par une agence web. Ainsi, si vous êtes à la recherche d’un apprenti pour enseigner les rudiments du métier, le site vous servira de support de communication.

Communiquez aussi sur les réseaux sociaux dédiés aux amoureux de chevaux. De ce fait, vous ne toucherez pas uniquement les passionnés de votre ville, mais également ceux des autres villes.

Saisissez toutes les opportunités qui se présentent à vous pour vous faire connaître : cirques, courses, événements organisés dans les centres hippiques, etc. En participant à derniers, vous allez avoir plus de contacts.