Du moment où une maison dispose d’un étage, d’une cave ou d’une mezzanine, un escalier est indispensable pour y accéder. Pour cela, il existe un large choix de modèles ainsi que de matériaux, lui permettant de s’adapter à tout style de décoration. En bois, en métal, en béton ou en verre, chaque élément a chacun ses spécificités. Toutefois, dans le choix d’un escalier, la solidité doit passer avant le côté esthétique et pratique. En effet, pour des raisons de sécurité, le choix d’un matériau solide est indispensable. Son agencement ainsi que le nombre de marches doivent aussi permettre une utilisation pratique et confortable. D’ailleurs, ceux-ci doivent répondre à des normes très strictes comme la Loi de Blondel. Découvrez dans cet article plus de détails sur cette réglementation.
Comment appliquer la loi de Blondel dans le calcul de la largeur et la hauteur des marches d’un escalier ?
La construction d’un escalier quel que soit le matériau utilisé n’est pas un projet à prendre à la légère. En effet, pour la sécurité des utilisateurs, il y a des normes à respecter concernant la hauteur des marches, du garde-corps, de la rampe, etc. C’est pour cette raison que la conception d’un escalier doit être confiée à un professionnel comme VP MENUISERIES à Trèbes. Cette entreprise est effectivement spécialisée dans la construction d’escaliers qui est réglementée par la loi de Blondel. Celle-ci suppose que les marches d’escaliers doivent être faciles à enjamber.
Pour cela, le pas doit mesurer entre 60 et 64 cm. Pour obtenir la dimension exacte, additionner 2 hauteurs de marche (qui doit être compris entre 16 et 21 cm) avec sa profondeur/giron (qui doit mesurer entre 21 et 32 cm). Prenons l’exemple d’un escalier droit. Supposons que la hauteur de la marche de votre escalier mesure 18 cm et le giron 25 cm. La formule correspondra de ce fait à (18 cm x 2) +26 cm. Ce qui donnera comme résultat 62 cm. Pour la largeur des marches, elle ne doit pas mesurer moins de 70 cm. N’oubliez pas de prendre en compte la dimension de la main courante si vous envisagez d’en installer une du côté du mur. Par ailleurs, pour permettre aux utilisateurs de se tenir parfaitement debout, l’échappée doit également mesurer plus de 1 m 90.
Qu’en est-il du garde-corps ?
Le garde-corps constitue également un élément sécuritaire pour l’escalier. Il permet d’éviter le risque de chute et de basculement dans le vide, et est obligatoire qu’il s’agisse d’un escalier extérieur ou intérieur. D’ailleurs, selon la norme NF P 01-012, la mise en place d’un garde-corps est obligatoire du moment où la structure est située à 10 cm du sol. Il peut s’agir d’un escalier, d’un balcon, d’une terrasse ou d’une porte-fenêtre. Cette barrière doit suivre le long de l’escalier. Le garde-corps est soumis à des normes.
En effet, la hauteur réglementaire est de 90 cm. Cela a été fixé pour empêcher que les enfants ne puissent facilement escalader. Comme les marches de l’escalier, le garde-corps et la rampe peuvent également être fabriqués avec différents types de matériaux. Vous pouvez choisir le béton, le bois, le fer gorgé, l’inox ou encore le verre. Actuellement, ce dernier est de plus en plus utilisé aussi bien dans les locaux professionnels que les bâtiments à usage d’habitation et cela quel que soit le modèle de l’escalier.
Toutefois, pour assurer la solidité de la structure, il est préférable d’opter pour le verre feuilleté. Les autres matériaux comme le fer forgé et le bois offrent également du cachet à l’intérieur. Cependant, si le garde-corps de votre escalier ne comporte pas de motifs, mais est uniquement composé de barreaux horizontaux, ceux-ci doivent être espacés de 18 cm de distance. La partie au niveau du sol doit également être pleine. En revanche, si vous optez pour le modèle à barreaux verticaux, ceux-ci doivent être distants de 11 cm. Les normes et réglementations portant sur la construction d’un escalier précisent aussi que cette structure doit être pourvue d’éclairage pour éviter les accidents.